Vincent Dubois SAGE (UMR 7363)
Sciences Po, Le Cardo, 7 rue de l’Ecarlate CS 20024 67082 Strasbourg Cedex France
+33 (0)3 68 81 65 70 vincent.dubois@misha.fr
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Accueil du site > publications > Articles et chapitres / Papers & Book Chapters
in Dumons B., Pollet G. (Ed.), Élites et pouvoirs locaux, Presses universitaires de Lyon, 1999, p. 259-275
Le tournant du XIXe siècle est marqué par une importante restructuration des élites. Après qu’ait été proclamée la « fin des notables », les positions dominantes de l’espace social sont en effet redéfinies et redistribuées. Les fractions supérieures des classes moyennes et la bourgeoisie nouvelle en plein essor réutilisent alors à leur profit les modes de domination des anciennes élites. Cette ascension sociale se traduit entre autres sur le marché des biens culturels. C’est à une meilleure connaissance de cette restructuration de l’élite que l’on voudrait contribuer ici, en revenant sur les milieux des amateurs d’art et de belles lettres, à partir d’éléments empiriques sur les cercles cultivés lyonnais, à la fin du XIXe siècle.
Voir en ligne : Open Edition
in V. Dubois et D. Dulong, dir., La question technocratique, Presses universitaires de Strasbourg, 1999, p. 199-216.
Lien social et politiques, 40, 1998, p. 67-74.
Voir en ligne : Résumé/Abstract/Resumen
Contemporary European History, 7 (3), 1998, p. 431-439
This paper proposes a review of several researches published on French cultural policy and shows how they contribute to cultural history in a broader perspective.
in Kaluszinski (M.), Wahnich (S.) dir., L’État contre la politique, L’Harmattan, 1998, p. 167-182
A partir de la genèse socio-historique de la politique culturelle comme domaine légitime d’action publique, cet article propose une réflexion sur les formes politiques de classification qui produisent et que produisent les politiques publiques. Il propose des pistes pour une analyse de la construction des catégories d’intervention publique, destinée à éclairer les deux questions liées l’une à l’autre de la définition des politiques publiques et de l’articulation des pratiques et des représentations dans la production de ces politiques. Il indique ce faisant les apports pour la compréhension des politiques d’une approche en termes de catégories d’intervention publique.
in Dubois (V.), dir., Politiques locales et enjeux culturels, Paris, Documentation française, 1998, p. 361-385
A travers l’exemple de la municipalité communiste de Givors, cet article revient sur les changements de la politique culturelle locale dans la seconde moitié du XXe siècle. Trois grandes évolutions ont conduit à cet aggiornamento : désindustrialisation rapide et précoce, la baisse de popularité du PCF, et, point sur lequel l’article s’étend le plus, l’institutionnalisation de l’action culturelle qui conduit à l’autonomisation des agents culturels allant de paire avec le déclin symbolique des élus communistes locaux.
Genèses, 23, 1996, p. 6-29.
D’importants obstacles s’opposent à la mise en forme d’une politique artistique au début de la IIIe République : l’hostilité des artistes, la situation de porte-à- faux des hommes politiques et des fonctionnaires, l’indétermination des constructions administratives. Dans un processus où chacun de ces trois éléments est à la fois cause et effet des deux autres, les hésitations des agents de l’État et l’instabilité des institutions fondent en retour ce dont elles sont pour partie le produit : la représentation construite par les artistes d’un antagonisme irréductible entre l’art et l’État.
Recherches et prévisions, 45, septembre 1996, p. 5-13
Dans quelle mesure la transformation d’un organisme public procède-t-elle des mutations intervenues par l’utilisation que l’on en fait ? Comment la fonction sociale d’une institution peut elle être re-définie par ses usagers ? Telles sont les questions posées ici, dans le prolongement d’une enquête sur les relations entre agents d’accueil et allocataires au guichet de deux Caisses d’allocations familiales.
in Poirrier (P.), et. al., Jalons pour l’histoire des politiques culturelles municipales, Documentation française, 1995, p. 51-82
Le début des années 1960 marque une phase importante dans le processus d’institutionnalisation des politiques culturelles en France. La création du ministère des Affaires culturelles en 1959 en est un élément majeur ; la centralisation de la politique culturelle n’était cependant pas inéluctable, et tient aux luttes d’institutions nouées à cette époque en même temps qu’à un héritage séculaire. C’est ce que permet de montrer l’analyse de la création de la Fédération nationale des centres culturels communaux en 1960, des débats et des relations avec l’échelon central qui s’en sont suivis. Cette fédération entendait promouvoir la réalisation d’une politique culturelle nationale émanant de la base (les élus locaux, les animateurs de terrain). Ses projets révèlent ainsi qu’une autre manière de concevoir la politique culturelle était pensable et possible, quand bien même cette orientation alternative s’est soldée par un échec.
Bulletin du Centre Pierre-Léon, septembre 1995, p. 29-36